De par ses atouts écologiques, économiques et grâce au confort indéniable qu’elle procure, la tendance est aujourd’hui à la maison en bois. Sa construction est d’autant plus profitable lorsqu’elle est réalisée par un professionnel qualifié. Le choix du constructeur est alors crucial pour un résultat de qualité, dans le respect des normes en vigueur. Voici les principaux critères sur lesquels il faut se pencher pour choisir son constructeur.
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Première règle : prendre son temps
Pour la construction d’une maison en bois, on a tendance à penser que ce projet n’est qu’une simple formalité. D’ailleurs, cette fausse idée est répandue par des constructeurs de mauvaise foi, qui vantent à la fois la rapidité de l’exécution du projet mais aussi un coût trop abordable.
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Attention, il est important de prendre le temps de réfléchir avant de construire une maison à ossature bois. La première étape serait de se focaliser sur le choix du constructeur de maison en bois. Cette étape préalable vous permet :
- d’avoir la garantie de la réception d’une maison de qualité, conformes en normes en vigueur et vos attentes ;
- d’avoir une garantie sur les délais et sur la date de livraison;
- d’avoir le contrôle total sur le budget.
Comme il s’agit d’un projet de très grande envergure, n’hésitez pas à comparer 5 devis différents, voire plus.
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Quels sont les critères pour sélectionner le bon constructeur de maison en bois ?
En toute logique, il est important que le constructeur soit fiable, déclaré et enregistré en France.
Critère 1 : l’établissement d’un contrat de construction de maison individuelle (CCMI)
Le CCMI est un genre de rappel de la conformité de l’ouvrage avec les clauses mentionnées dans le Code de l’Urbanisme. En outre, ce contrat oblige le constructeur à respecter les délais d’exécution des travaux.
Le professionnel est également tenu de livrer la maison selon les conditions établies au préalable, sans possibilité de modifier le prix convenu au départ. Il s’agit d’une protection du client contre une mauvaise exécution ou une non-exécution des travaux par le constructeur.
Critère 2 : les labels qualité
Les labels et les marquages détenus par les constructeurs font la distinction entre les offres proposées sur le marché. D’ailleurs, pensez à vous fier aux labels de construction, qui sont généralement des indicateurs de sérieux d’une entreprise.
Parmi les labels les plus courants on peut citer la qualification Qualibat, l’appartenance du constructeur à l’Union des Maisons de France ou encore le marquage NF. Le professionnel doit également se conformer aux Documents Techniques Unifiés (DTU).
Outre les labels de qualité de l’entreprise, des normes spécifiques garantissent la qualité du bois utilisé. On pense notamment aux normes PEFC ou FSC qui attestent que le bois est produit dans des conditions respectueuses de la vie humaine et de l’environnement.
Critère 3 : la notoriété du constructeur ou les avis clients
N’hésitez pas à juger un prestataire sur sa réputation. Renseignez-vous sur l’image du constructeur sur Internet par exemple. S’il dispose d’un site, faites un tour dans les commentaires clients pour vérifier leurs avis. Par prudence, mieux vaut éviter les fabricants qui ne disposent d’aucune référence sur le marché. Vérifiez également la situation financière de l’entreprise.
Critère 4 : les réalisations
N’hésitez pas à faire une visite des maisons déjà achevées par le prestataire. En effet, la plupart des constructeurs de maisons en bois œuvre sur catalogue. Les modèles de maison proposés dans ce catalogue sont généralement ceux déjà achevés. Privilégiez les constructeurs qui peuvent vous présenter la liste complète des maisons témoins, de leurs réalisations ou encore d’anciens chantiers.
Critère 5 : les garanties construction
Il incombe à chaque constructeur de vous rassurer sur qualité de son travail, et ce, avant le commencement du chantier. Pour cela, il doit souscrire à des assurances qui viendront garantir les éventuels risques de la future maison. Généralement, il s’agit des risques découlant d’un ou des défauts de construction.
Il s’agit entre autres de l’assurance dommage-ouvrage (DO). Celle-ci devra être contractée avant le début des travaux, mais ne prend effet qu’à la fin de ceux-ci, soit à la réception du logement. Cette garantie est un financement des frais de réparation couverts par la garantie décennale.
Pour rappel, l’assurance décennale prend effet en cas de malfaçon du gros œuvre sur une période de 10 ans. C’est une protection du constructeur contre la mauvaise qualité ou une mauvaise conception de la structure. Quant à l’assurance biennale, sa garantie n’est que d’une durée de 2 ans et ne concerne que le second œuvre : les finitions, les cloisons et la menuiserie.